top of page

HABILLAGE

© Marc Ginot

Création 2013 :
14,15 et 16 mars au domaine d'O à Montpellier.
19 mars au Chai du Terral à Saint Jean de Védas.
22 mars au théâtre Albarède à Ganges.

 

Partenaires : La Chartreuse de Villeneuve Les Avignon, le domaine d'O, le Chai du Terral, le théâtre Albarède et le festival Villeneuve en scène

 

Ecriture et adaptation : Sarah Fourage
avec des extraits de textes

d'Ernest Desprez, Louis Huart, Jules Janin, John Lemoinne, Eugène Scribe et de chansons de Marc Antoine Désaugiers, Pierre Jean de Béranger et Paul de Kock

 

Mise en scène : Anna Zamore
Musiques : Tony Bruneau
Chorégraphies : Leonardo Montecchia
Lumières : Natacha Boulet-Räber
Costumes : Suan Czepczynski
Assistante stagiaire à la mise en scène : Chloé Péjac

Avec : Florie Abras, Laure Bouquet, Tony Bruneau, Alexandre Charlet, Mathias Guerrero, Frédéric Roudier et Evelyne Torroglosa

Grisette, n.f. : Jeune fille aux moeurs légères (...) qui se pique de beaucoup de liberté / Jeune fille qui, n'ayant ni naissance ni bien, est obligée de travailler pour vivre, et n'a d'autre soutien que l'ouvrage de ses mains(...)

 

La Grisette, figure emblématique de la femme française au XIXème siècle, est le symbole de l’indépendance. Qui serait Grisette aujourd’hui ? Et ses compagnons, étudiants des barricades, ouvriers, danseurs du dimanche, qui sont-ils à présent ?

 

Pourquoi parler de la grisette ?

Parce que c’est notre ancêtre, notre Histoire, là d’où l’on vient.  Parce que c’est un oiseau de passage.Parce qu’elle drape sa dignité dans son châle.

Parce que c’est mon histoire intime.

Parce qu’elle est fraternelle, libre et sans égale.

 

Au commencement, une troupe d’acteurs avec un spectacle à créer, «les grisettes» vaudeville en un acte d’Eugène Scribe. Très vite le propos à défendre soulève des conflits.

Pour sauver le spectacle, le metteur en scène enfile le costume du meneur de revue, et se fait la voix des physiologistes du 19ème.

 

Une étude sociologique, désincarnée, froide et scientifique face à l’incarnation sensible des acteurs qui jouent les grisettes et le bon copain, les musiciens, le vieux bourgeois.

 

Différents profils, destins de grisettes, qui font écho à différentes personnalités. Au fil de l’histoire, les acteurs se prennent à rêver, danser, chanter et s’emparent ainsi du sujet.Un texte sur mesure qui nous inscrit aujourd’hui et maintenant.

Parce que nous sommes faits des victoires passées et des combats futurs.

 

Un cabaret rock cancan comme un pont entre deux époques en crise, qui amène, entre le galop et les watts, un vent de liberté.La Cie Les Grisettes est attachée à l’écriture contemporaine. Pour cette 5ème création, Sarah Fourage, auteure répond à une commande d’écriture de la cie, en lien direct avec le plateau.

 

 

Présentation de l'autrice, Sarah Fourage

 

Née à Nantes en 1975, Sarah écrit pour le théâtre depuis 1993.Comédienne formée à l'Ensatt, elle y rencontre Philippe Delaigue qui la met en scène dans le spectacle Ingolstadt, rumeurs d'enfer, en 2000. Après sa formation, elle a travaillé comme actrice sous la direction d'Émilie Valantin, de Michel Raskine, de Jacques Rebotier, de Céline Massol, de Dag Jeanneret, de Marie Sophie Ferdane... Cette dernière, pensionnaire de la Comédie Française, rencontrée dans sa promotion, a mis en scène quatre de ses textes (Une Seconde sur Deux, spectacle créé en 2001, Loteries, créé en 2003 ; Plexi-hôtel, spectacle déambulatoire créé 2004 ; On est mieux ici qu'en bas en 2005. En tant qu'auteure dramatique, Sarah Fourage a reçu les encouragements et l'aide financière de l'association Beaumarchais, du CNL, de la DMDTS. Une résidence à la Chartreuse lui a permis d'écrire On est mieux ici qu'en bas. Elle répond depuis quelques années à des commandes, pour la compagnie Machine Théâtre avec Les Candidats (2010) et Perdu pas loin (2011), et pour Philippe Delaigue dans le cadre de son projet Cahier d'histoires, avec le texte On est des fanions (2009).

bottom of page